Encore une de ces journées banales. Une journée pendant laquelle Nayoung n’avait pas à se soucier de rien, si ce n’était des vêtements qu’elle portait. Elle passait toujours beaucoup de temps pour se trouver la tenue idéale du jour, celle qui irait parfaitement avec son humeur et le temps qu’il faisait dehors. Puis le maquillage, c’était bien son point faible dans le look, mais elle n’en faisait jamais de trop et ça passait toujours. Elle se disait toujours qu’elle devrait prendre des cours pour le maquillage en plus de ce qu’elle faisait dans son cursus sur la mode. Mais ça ne restait qu’un petit soucis parmi tant d’autres. Aujourd’hui, il ne fallait pas qu’elle puisse penser à ses cours, ni à ses problèmes superficielles de jeune femme. Elle avait une journée de libre, sans dossier à rendre, ni croquis, une journée où elle pouvait faire les magasins pour agrandir sa garde-robe déjà immense pour le petit appartement dans lequel elle vivait. Elle pouvait dépenser sans compter si elle s’écoutait, mais étant étudiante, il y avait des folies qu’il valait mieux éviter. Les parents étaient bien sympathiques, pourtant il fallait qu’elle commence à se détacher d’eux financièrement si elle voulait continuer dans la vie professionnelle dans de bonnes conditions.

Elle avançait sur les pavés plats de la capitale sud-coréenne, les lunettes de soleil cachant ses yeux noirs, malgré les nuages qui empêchaient tout rayon de soleil de l’atteindre. Ses cheveux étaient lisses, légèrement éclaircis par un produit chimique utilisé récemment, chez le coiffeur, et assez longs pour atteindre la moitié de son dos. C’était une petite princesse, qui tentait de cacher sa taille par des talons hauts, qui avançait dans les rues, jetant de tant en tant des coups d’oeil sur les vitrines des magasins et autres restaurants qu’elle croisait, plus par habitude que par envie. Elle atteignit enfin son objectif, et remit ses cheveux en place avant de pousser la lourde porte en verre qui représentait une des entrées du centre commercial. Aujourd’hui était une journée où elle ne s’inquiétait de rien et peu importe son statut d’étudiante, elle allait rajouter de nouvelles pièces à sa collection de vêtements. Après tout, aujourd’hui était un jour où elle ne se souciait de rien. La jeune coréenne sortit son téléphone, vérifia si elle n’avait pas manqué certains messages, dont un qu’elle attendait plus particulièrement. Elle était censée retrouver quelqu’un, un jeune homme avec qui elle avait grandit et qu’elle avait perdu de vue il y a quelques mois, lorsqu’elle ses parents l’avaient envoyée à l’internat. Enfin un certain internat. Mais ce n’était pas important pour l’instant, elle était heureuse de pouvoir enfin continuer ses études, et surtout dans une filière qui lui plaisait beaucoup.

Nayoung se dirigea vers un café dont la chaîne de ce magasin était très connue dans le monde, et prit un chocolat chaud avec un supplément chantilly, son préféré. Elle ne voulait pas passer pour une fille à attendre son soi-disant petit ami - même si la personne qu’elle était sur le point de revoir était loin d’être son petit ami - alors faire semblant d’être venue juste pour pour prendre son chocolat chaud de la fin de matinée était le bonne solution pour elle. La jeune femme n’avait pas l’habitude d’attendre les gens, c’était eux, qui d’habitude, l’attendaient, mais beaucoup de choses avaient changées depuis son retrait brutal. Néanmoins elle le prenait positivement. Après tout, pour une fois qu’elle n’était pas en retard pour une de ses fameuses excuses comme quoi elle ne trouvait plus tel ou tel ensemble.

Elle se dirigea alors vers un des fauteuils installés en plein milieu du centre commercial, pour ceux qui voudraient se reposer après de longues heures de shopping, or à cette heure-ci, il n’y avait pas grand monde. Le portable à la main, son chocolat dans l’autre, elle tenta de bien remettre sa jupe noire avant de reprendre une gorgée.

tenue+ S’il avait su que la politique était aussi fatigante… Non c’est faux, pas besoin de continuer cette plainte. Sehwan est un bosseur, et aime ce qu’il fait, même si cela peut lui prendre la tête, comme aujourd’hui. Encore maintenant, au téléphone, il a la preuve qu’il est bien supérieur à certains de ses compères. Doit-il tout faire à la place des autres ? Il lui semble bien que c’est lui qui a le rôle de déléguer les tâches. Imprimer des projets de loi, c’est pas difficile, surtout que la personne chargée à l’exécution de cette tâche n’a rien d’autre à faire que d’appuyer sur un bouton… Pourquoi s’inquiéter autant ! Et encore une fois, pourquoi est-ce à lui de s’occuper de ça ? Il est secrétaire de la cheftaine, pas chef imprimeur mierda ! Oh mais que cette personne aille se faire foutre ! Se Hwan lui raccroche au nez ! Aujourd’hui, il s’autorise une pause ! Enfin, une « pause » est un bien grand mot, à vrai dire, il va juste servir d’esclave à une princesse. Mais bon, cela fait quelques temps qu’ils ne se sont pas vus et cette princesse mérite bien ses services de prince charmant. Il fait un peu froid, dans la précipitation, après s’être énervé une énième fois contre un collègue incompétent, il est parti sans prendre son manteau.

Heureusement pour lui, il est censé rejoindre la belle Nayoung dans un café, ça le réchaufferait un peu. Le brun entre dans l’énorme bâtisse qu’est le centre commercial et s’avance d’un pas assuré, offrant des sourires à quiconque le regardait – c’est qu’un politicien se doit de faire bonne image et qu’il suffise que quelqu’un le connaisse et qu’il ne saluerait pas par mégarde pour que ça lui fasse une tâche au tableau. Enfin, Se Hwan aperçoit la belle jeune femme qui semble l’attendre, ayant déjà pris commande. Il fronce les sourcils, elle aurait pu penser à lui et lui commander un petit quelque chose, vilaine ! Il la snobe tout d’abord afin d’aller se commander un macchiato. Par la suite, il s’approche d’elle pour s’assoir à ses côtés, serrant bien ses mains autour de carton qui entoure le liquide bien chaud. « Salut D’moiselle ! J’t’offre un thé à la menthe ? » N’y voyez aucun sérieux de la part de Se Hwan  - pour une fois. C’est juste qu’il aime taquiner Nayoung, et ce, depuis toujours. A vrai dire, il y a peu qu’il s’est vraiment rendu compte que cette demoiselle a grandi, mûri et est devenue une femme, avec une paire de poitrine et une démarche sensuelle… Oui, oui, une femme comme celle qui attire ce vieux mâle. Alors, il le nie encore, parce qu’il y a encore un an, c’était une gamine et parfois encore, c’est une gamine. Nayoung a pas le droit de grandir, ça le rend vieux, puis elle doit rester mignonne et pure ! Et puis… Non quoi ! Nayoung c’est pas une femme ! Voilà tout ! « Ca va les études ? Pas trop dur ? »  Il se relève, se doutant bien que la demoiselle veuille commencer son shopping, et après tout il est ses bras porteurs… Il l’observe, toute menue qu’elle est, la dépassant d’au moins vingt centimètre. « Tu dois avoir froid habillée comme ça ? » Puis c’est un bon moyen pour contempler ses jolies cuisses, quoique pas assez dodues à son goût.

Nayoung crut apercevoir une silhouette très familière au loin, s’approchant d’elle. La silhouette de cet homme qu’elle n’avait pas vu depuis un bon moment maintenant. Officiellement, elle vous dirait qu’il ne lui a pas manqué du tout, qu’elle était même contente d’être loin de lui pendant tout ce temps, mais ce petit sourire naissant sur ses lèvres est la preuve du contraire. Sehwan est un bon ami, bien sûr qu’il lui a manqué. Et puis, personne n’était aussi doué pour porter ses sacs lorsqu’elle faisait ses couses après tout. Non, en fait ce Sehwan était très précieux. Parfois. Le coréen avait toujours cet air parfait et beau parleur sur lui. Nayoung l’observait d’un oeil discret mais elle pouvait voir que sa place dans la politique jouait un grand rôle dans ses manières en public. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle n’était pas très familière avec ce milieu, tout ce qu’elle savait était celle qui les gouvernait - car elle avait voté pour elle - et ce que son père ou Sehwan lui racontait. La mode était beaucoup plus intéressant que des personnes se faisant la guerre et pouvant aller jusqu’à la prostitution pour avoir une place haut-gradée. Même si elle pensait bien que Sehwan n’était pas allé jusqu’à la dernière étape de la prostitution, à savoir, vendre son corps. Quoique, cette réputation de coureur de jupons flottait toujours autour de lui.

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que l’homme avec qui elle comptait passer sa journée était déjà à ses côtés, une boisson chaude dans les deux mains. Elle l’observa en silence, une expression blasée sur le visage face à ses mots qui, d’après elle, remplaçaient le fameux ‘bonjour’. « Excusez-moi mais qui êtes vous, on se connait ? » Demanda-t-elle sur un ton d’indifférence avant de laisser apparaître un sourire innocent. « Tu n’as… pas changé, je dois dire. Comment tu vas ? » Elle buva une dernière gorgée de sa boisson chaude avant de se lever pour aller jeter le gobelet dans la poubelle la plus proche. Elle retourna vers son ami puis remit une mèche de cheveux en place. « Pour l’instant j’aime ce que je fais alors j’évite de me plaindre. Même si parfois il nous demandent beaucoup trop de boulot pour si peu de temps. » Répondit-elle avec un grand sourire sur les lèvres, visiblement contente de ses études. C’était bien la seule filière dans laquelle elle se voyait étudier et travailler plus tard, même si elle ne savait pas encore exactement le métier qu’elle voulait faire avec ce genre d’études.

La remarque de son partenaire la sortit à nouveau de ses pensées. Elle lui lança un regard étonné, puis regarda ses vêtements avant de, à nouveau, le regarder. « Non, décidément, tu n’as pas changé. » Lâcha-t-elle avant d’avancer en direction du premier magasin qu’elle avait repéré. Elle fit un grand tour, regarda chaque rayon puis alla vers ceux qui contenaient les vêtements qui semblaient à son goût. C’était un petit magasin pour commencer, avec surtout des t-shirts et chemises. Ce n’était pas très coloré, beaucoup de blanc, de noir et des couleurs pastelles qui restaient proches du bleu, mais il y avait quand même une chemise intéressante, une blanche, cintrée, avec des ailes dessinées sur le dos en bleu brillant. Elle était aussi transparente et n’était pas du tout faite pour être mise avec seulement un soutient gorge en dessous. « Qu’est-ce que tu penses de ça ? » Lui demanda-t-elle avant de se souvenir que c’est un homme et que, de toute évidence, il ne pouvait que s’en moquer ou alors la complimenter dans le but de plaire à la jeune femme. « Oublie… Sinon, la politique ça se passe bien ? »

Sehwan pouffe de rire alors que Na Young fait mine de ne pas le connaître. Il est vrai que sa manière de l’aborder est quelque peu risible et déroutante. Lui aussi aurait refoulé une demoiselle qui l’aurait salué de la sorte, d’ailleurs, chez une femme ça fait assez camionneuse, alors no way, thank you. « Il me semble avoir déjà vu une beauté telle que la vôtre dans l’un de mes rêves les plus chauds. » Ajoute-t-il un sourire playboy aux lèvres, totalement amusé de la situation. Le politicien termine d’un coup son café, sentant par conséquent, son œsophage et son estomac chauffer d’un coup. Debout, il offre un charmant sourire à la jolie demoiselle qui se tient face à lui. Il va pour jeter son gobelet à la poubelle avant de lui répondre « On ne change pas les bonnes vieilles habitudes ma belle. » Il réfléchit un instant en se massant la nuque. « Je me porte bien, j’aimerais qu’il en soit de même pour la pays. Mais bon, du coup le travail ne manque pas ! »  C’est au tour du trentenaire de demander comment se porte la jeune femme, notamment dans ses études. Il l’observe en l’écoutant. Elle semble épanouie aux vues de son sourire et ça étonne quelque peu le secrétaire, sachant ce qu’elle a pu vivre lors de la guerre. Serait-elle dans une sorte de déni ?  « Je suis content si ça te plaît, si tu as besoin d’un coup de main un jour, hésite pas à demander, je me libérerai rien que pour toi ! Ah, je suis trop gentil ! » Réplique-t-il mi sérieux, mi taquin. Par la suite, le brun lui demande si elle a froid, en toute innocence voyons ! Alors il fait mine de s’offusquer à la remarque de Na Young. « Je m’inquiétais simplement pour ta santé, p’tite ! » Ils entrent dans une boutique plutôt sobre, Se Hwan laisse la jeune conservatrice observer les vêtements qui lui plaisent tandis que son regard se perd sur les jolies courbes de la vendeuse. Néanmoins, il est vite appelé par la demoiselle qu’il accompagne et s’approche d’elle pour observer le vêtement, plutôt à son goût. Il n’a même pas le temps de lui répondre qu’elle lui demande d’oublier, mais c’est trop tard. Il l’a déjà imaginée entrain de porter ce vêtement et dieu, qu’il le regrette. Elle est trop jeune, trop jeune, s’assure-t-il pour se calmer. A vrai dire, ça n’est pas son âge qui le gênerait véritablement, il s’est déjà rendu au lit avec des jeunettes de l’âge de Na Young, c’est juste le fait qu’il la connaisse depuis… sa naissance ? En gros c’est ça. « N’achète pas ça, tu vas mettre en rut tous les hommes qui te croiseront. » Oui, c’est bien l’intonation d’un ordre. Il fouille à son tour dans les vêtements, mais autant dire qu’il n’est pas très doué et que tout ce qu’il voit mettrait trop en valeur les formes de Na Young, formes qu’elle se doit de cacher, elle doit éviter de tomber sur un pervers… Voilà tout. « Ah la politique, le pire domaine qu’on puisse exercer dans une situation pareille. C’est compliqué. » dit-il sérieusement tout en remarquant un joli tenue tailleur et jupe dans un ton bleu nuit avec une chemise blanche. Il sort la tenue et la met devant Na Young en fermant un œil, comme pour voir si ça lui irait. « Dieu c’est pas possible, c’est trop sexy pour toi ! » S’énerve-t-il. C’est que le look secrétaire sexy irait bien à Na Young.

La journée semblait bien commencer, Nayoung se baladait dans les rayons du premier magasin qu’elle avait croisé, faisant de son mieux pour oublier les différentes remarques de son ami. Après tout, c’était un beau parleur et il n’avait pas peur de lancer les paroles les plus osées par moments, gênant la jeune demoiselle qui faisait comme si elle n’avait rien entendu. Il le faisait avec tout ce qui bougeait et possédait un sexe féminin alors elle n’avait aucune raison de prendre ses mots personnellement, sa réputation annulant les effets de ses petits flirts pas du tout discrets. Puis, ce n’était pas la première fois qu’elle recevait ce genre de remarques, pour une princesse comme elle, elle en faisait rêver des hommes, mais elle n’était qu’une princesse digne d’un film Disney et conservait son innocence avec la plus grande précaution, seulement des personnes comme son ami Sehwan étaient ses plus grands ennemis. Quand bien même, elle ne prenait jamais ce genre de propos au sérieux, surtout lorsqu’ils venaient de son ami d’enfance.

Elle avait trouvé le premier vêtement qui lui faisait de l’oeil, le retira du rayon et le positionna devant elle avant de demander l’avis de son partenaire pour la journée. Seulement, n’était qu’un politicien, elle n’espérait pas avoir de vraies réponses de sa part alors elle n’avait pas pu prévoir la tête qu’elle faisait face à la remarque de Sehwan. En rut ? Mais c’était le genre de vêtements qu’elle portait tous les jours pourtant… Elle était gênée et détourna alors le regard, le rouge lui montant aux joues. Elle ne chercha même pas à répliquer ou à se justifier et voulut reposer le vêtement à sa place mais se résigna au dernier moment. Sehwan n’était pas là pour lui dire ce qu’elle devait acheter ou non, mais simplement pour porter ses sacs alors elle garda le cintre dans la main et s’éloigna un peu, sans un mot et toujours aussi gênée.

Elle l’écoutait depuis l’endroit où elle se trouvait, parler de la politique. « C’est compliqué ? Ou le fait de voir une femme passer devant te dérange ? » Lança-t-elle cherchant à provoquer son ami. Elle savait très bien que sa défaite lui restait en travers de la gorge et l’avait même aidé dans sa souffrance en votant pour la femme qui était arrivée première aux élections. Elle allait lui jeter une nouvelle remarque lorsqu’elle fut coupée par la tenue qu’il lui montra. Ce n’était pas forcément le genre de vêtements qu’elle portait d’habitude bien qu’elle possédait un pantalon smoking et une veste de la même couleur, mais elle était curieuse. Avec son corps fin, beaucoup de vêtements lui allaient bien après tout donc elle pourrait au moins l’essayer. Elle s’approcha de son ami, prit les vêtements et partit dans une des deux cabines d’essayage. Rapidement, elle enfila la tenue, laissant le premier bouton de la chemise ouverte puis ressortit de la cabine. « Sehwan, alors c’est toujours trop sexy à ton goût ? » Demanda-t-elle innocemment.

Elle se changea à nouveau rapidement, retrouvant sa petite jupe qu’elle aimait tant puis se dirigea vers la caisse pour payer la tenue trouvée par le conservateur et la chemise blanche avec les ailes. Sacs en mains, elle se tourna vers son ami et lui tendit ce qui encombrait ses mains. « Et ton boulot commence ! »

Il semblerait que la remarque que Se Hwan avait faite sur le comportement que les hommes pourraient avoir quant à la chemise qu’avait choisie Na Young perturbe celle-ci. Il a dit seulement ce qu’il pensait et maintenant il regrette quelque peu, elle est innocente après tout, elle n’a pas besoin d’entendre ce genre de chose. Trop fier pour s’excuser, ou plutôt, cette fois-ci, trop honteux, il s’est décidé à passer sur la chose et à chercher une tenue pour la jeune femme. Pendant qu’il s’y affaire, le sujet de la conversation en vient sur la politique et les propos que tient l’étudiante piquent à vif le secrétaire politique. Le trentenaire soupire, contre son gré. Il aurait aimé ne rien faire remarquer sur sa contrariété mais c’est un sujet qui l’énerve au plus haut point. Il a du bien rendre mal à l’aise Na Young pour qu’elle lui rende la pique comme ça. «C’est compliqué, c’est compliqué voilà tout. » Répond-t-il las et blasé. Il n’ira pas dans son piège et pour changer de sujet de conversation, il lui tend une tenue, tenue qu’une fois analysée, il juge encore une fois de trop sexy pour Na Young. Elle aurait pu naître moche, ça l’aurait arrangé là ! Mais Na Young décide de se saisir des vêtements pour aller les essayer en cabine. Il s’appuie donc contre un mur, les bras croisés sur son torse afin d’attendre ‘confortablement’. Enfin elle sort et Se Hwan est comme absent quelques secondes en l’observant. Son sang bouillonne et ayant subitement chaud, il ressent le besoin de décoller son col trop près de son cou. Il la contemple longuement avant de déclarer : «En fait c’est moche ». Une quelconque rancune là-dedans ? Mais pas du tout, pas du tout ! Elle est sublime là-dedans, mais monsieur grognon a décidé qu’elle serait laide, et puis c’est tout, et ce, même s’il a affreusement chaud et qu’il doit s’imaginer une ahjumma en bikini pour calmer son imaginaire ardent. Néanmoins, la demoiselle se décide tout de même à se rendre en caisse avec les articles précédemment choisis pour les acheter. Se Hwan réceptionne les paquets, montrant ses muscles : «J’espère que je serai bien payé ! »