Un petit bruit de craquement venant d'une nuque, un long bâillement, une main qui passe dans les cheveux pour frotter le cuir chevelu, la fatigue qui survient. Suyin se demande quand Do Jin et elle vont devoir passer à l'action. Son regard se décolle du décor immobile devant elle et se perd sur le profil légèrement éclairé de celui qui est désormais son petit ami. De petites rougeurs s'affichent sur ses joues, fort heureusement, il fait trop sombre pour que cela s’aperçoive. Un bruit la fait sursauter, elle zieute comme elle peut, mais il s'avère malheureusement que c'est un chat. Elle soupire et se décide enfin à parler. « Do Jin… On attend quoi exactement ? » A vrai dire, il ne l'a met au courant de la "mission" que durant ... la mission justement, sauf quand elle peut s'avérer difficile. Suyin ne s'en plaint pas, après tout, elle lui fait totalement confiance. Elle l'écoute alors attentivement, avec beaucoup de sérieux. A ce moment même, elle n'est pas sa petite amie, mais sa collègue, son binôme et elle ne peut se laisser aller à rêver, au risque de faire échouer la patrouille. Elle réajuste sa queue de cheval et époussette sa tenue confectionnée exprès pour ce travail nocturne. Elle est prête à toute éventualité et s'ils pouvaient coffrer un criminel ce soir, elle en serait franchement fière!

Spoiler:

Suyin et Do Jin étaient là, tapis dans l’ombre. Dissimulés derrière un muret offrant une vue imprenable sur une rue d’un quartier aisé de Jung-gu. Ca faisait déjà un petit moment qu’ils attendaient, sans ne rien faire d’autre qu’épier les alentours. Le jeune homme jeta un coup d’œil à sa montre. Trois heures quarante-cinq du matin… La fatigue commençait à se faire sentir, en témoignait le bâillement de Suyin, qui fit échos chez son acolyte. Il espérait – enfin, non, quelque part – que les casseurs n’allaient pas tarder à venir. Tout du moins, s’ils venaient… Parce qu’une fois encore, cette patrouille ne reposait que sur des suppositions, des hypothèses fondées sur des ouï-dire ou des soupçons propres. Do Jin n’informait que rarement sa compagne du but d’une mission… Un peu par crainte qu’elle le laisse tomber en découvrant un but encore un peu nébuleux, sûrement.

La jeune femme brisa bientôt le silence, justement pour s’enquérir du but de leur sortie. « Un cambriolage. » répondit simplement Do Jin, dont le regard était toujours dirigé sur la rue. Il n’était pas sûr que la dite effraction aurait lieu ce soir… Mais la potentialité – toute aussi maigre soit-elle – de mettre la patte sur ces criminels lui avait suffi à choisir cette destination pour ce soir.

Mais Suyin devait s’interroger, il s’en doutait. D’où pouvait-il bien sortir de tels doutes ? Pour le coup, il devait admettre que son travail d’assureur l’avait bien aidé. « Quelques-uns de mes clients habitant à Jung-gu ont été victimes de cambriolages, ces derniers temps. Toujours le même procédé, pour les sinistres que j’ai relevé. » expliqua-t-il. « Je suppose qu’ils ne s’arrêteront pas tant que quelqu’un ne leur a pas mis la main dessus. Puis j’ai ma petite idée sur le responsable de tout ça… » ajouta-t-il enfin, sa mâchoire se resserrant quelques peu à ces mots.

Le regard de Suyin passe du décor devant elle au visage ombragé de son petit-ami et ce, plusieurs fois. Sa concentration défaille plusieurs fois alors que cette scène hors du temps, où rien ne se passe la fait replonger dans des souvenirs sombres, où plus aucun bruit ne se faisait entendre et où le rouge avait élu domicile sur le sol, dominant toutes les autres couleurs. Quelques frissons parcourent son échine et elle ouvre les yeux subitement, ne s’étant pas rendue compte qu’elle les avait fermé quelques secondes pour se remémorer, contre son gré, cet événement ignoble.  La voix de Dojin la surprend, c’est qu’elle en avait presque oublié qu’elle lui avait posé une question. Un cambriolage ? Alors, le jeune homme soupçonnait des hommes de voler des gens, ce soir ? Bien qu’elle ne comprenne pas tout à fait pourquoi, Suyin lui fait confiance et s’apprête mentalement à rencontrer des criminels cette nuit. Néanmoins, ses doutes s’envolent peu à peu quand Do Jin reprend la parole, sûrement a-t-il compris que la Chinoise a besoin d’explications. Elle hoche la tête parfois, se montrant concernée mais soudainement ses sourcils se froncent, non pas par colère, mais par une forte curiosité qui vient perturber les doux traits de son visage : « Qui ça ? T’as l’air de le connaître… » La demoiselle le sent, à cause de l’intonation de Do Jin – et ce même si elle ne connaît pas encore très bien toutes les subtilités de la langue coréenne, les intonations comme celles de l’ironie ou la colère sont universelles… Et de toutes manières, Suyin, pour la plupart du temps, fait confiance à son intuition, c’est son point d’accroche quand elle suit une direction nouvelle. « Quelqu’un que tu n’aimes pas ? » Plus sérieuse, son regard se retourne vers le lieu éventuel de cambriolage et l’observe minutieusement, espérant ne rien louper d’important. « Ils sont combien à peu près d’après ce que tu sais ? Armés ? » C’est qu’il faut prévoir après tout.

Suyin se fait attentive aux paroles de Do Jin, hochant la tête de temps à autres. Et même si ça pouvait semblait normal pour tout un chacun, le jeune homme lui était profondément reconnaissant de cette attitude qu’elle avait, à ne jamais remettre ses doutes en cause, même si ils semblaient reposer sur bien peu de choses. Néanmoins, la Chinoise se fit curieuse, quand le garçon annonça qu’il avait une petite idée sur qui pouvait être à la tête des larcins. Dans un premier temps, il hocha à son tour la tête pour confirmer qu’il connaissait bel et bien le fautif. « Oh Shen. » dit-il dans un premier temps, avant de tourner les yeux en direction de sa compagne. « Ça te dit quelque chose ? » Elle n’était probablement pas sans savoir que c’était le copain de Li Hua, une de ses proches amies.

Quand elle lui demanda si c’était une personne qu’il n’aimait pas… Hah, la réponse était un peu compliquée ; fut un temps où lui et Shen ne se détestaient pas et ou leur entente était même cordiale, quand ils habitaient encore dans le même coin. Il leva les épaules, resta bloqué, comme hésitant. Et finalement : « Pas vraiment non. » commença-t-il. « Il a trempé dans quelques-unes des affaires des terroristes et je l’ai accusé à tort de faire partie de l’organisation, à un moment. Mais ça ne l’a pas empêcher de mal tourner une fois la guerre terminée… » expliqua-t-il brièvement.

La Chinoise reprit à nouveau la parole, pour demander au jeune homme s’il en savait davantage sur leur mode opératoire. Il riva à son tour son regard sur la rue. « Probablement trois ou quatre personnes. » commença-t-il, sans être sûr de son coup. Il n’en savait rien en réalité, mais il ne pensait pas être loin du compte. « Ils auront au moins le matériel pour forcer des portes et des serrures. Et je serai pas surpris qu’ils aient dégotté de quoi se défendre en prime. » répondit-il, pour signifier que oui, les cambrioleurs étaient probablement armés. Et à ce propos… « Tiens. A défaut d’avoir pu planquer un arc… » souffla-t-il avec un sourire léger. A ces mots, il fit basculer son sac à dos, dont il sortit une paire de couteaux papillon, avant de la tendre à la jeune femme.

La réponse que lui fait Do Jin quant à l'identité du larcin étonne Suyin. Serait-ce vrai? Quand bien même la Chinoise ne connaît pas très bien le petit ami de Li Hua, elle ne s'en serait jamais doutée, malgré le fait qu'il ait une physionomie quelque peu imposante. « C'est... le petit copain de Li Hua... » Il y a bien une raison pour que Do Jin pense que ce soit lui, Suyin n'en doute pas, elle est juste un peu sur le choc. Elle lui demande s'il a quelque chose contre lui parce que son ton semblait quelque peu contraint, agacé à la prononciation du prénom de Shen. L'entente du mot terroriste fait bouillir le sang de la Chinoise. Elle leur en veut, à ces enfoirés et ça n'est pas près de jouer. Alors elle ne comprend pas. « Pourquoi? Pourquoi il les a aidé?»

Par la suite, Suyin lui demande quelques renseignements sur le groupe qu'ils auront peut-être à affronter et écoute attentivement, s'étirant la nuque et les bras en même temps, c'est que rester dans la même position plusieurs minutes n'est pas des plus agréables. Do Jin lui donne quelques couteaux afin qu'elle puisse se défendre ou menacer plus tard, elle les accepte volontiers et les range dans des endroits stratégiques. Elle s'approche rapidement du jeune homme afin de déposer furtivement ses lèvres sur les siennes. Elle se replace dans sa position initiale par la suite, les joues rouges tomates, timide et le regard fixé sur les immeubles d'en face et déclare un petit « Merci... »

Suyin semblait effectivement connaître la personne derrière ces cambriolages. Peut-être pas directement… Mais en tout cas, elle n’était pas sans savoir qu’il s’agissait du copain d’une de ses amies. Do Jin opina pour toute réponse. Il avait du mal à comprendre comment une fille telle que Li Hua pouvait être avec un type comme Shen. Pas qu’il ne comprenne pas que les opposés puissent s’attirer et puissent même former un ensemble harmonieux… Mais dans ce cas-là, si, un peu, quand-même. En tout cas, Suyin ne remit rien en cause, se faisant même attentive aux faits que relata son compagnon. Il se doutait que nommer l’organisation terroriste ne la laisserait pas indifférente. Mais Do Jin ne l’avait pas fait pour que sa petite-amie épouse sa cause. Et pour preuve, il expliqua ; « Je pense pas qu’il les ait aidé volontairement, il a peut-être été contraint où quelque chose comme ça. Mais j’ai cru comprendre au bout d’un moment que pas mal de terroristes traînaient dans le coin du garage dont il était proprio. » Et ça, c’était peut-être quelque chose que Suyin aurait pu lui confirmer. Mais ça n’avait plus la moindre importance maintenant… Puis il ne tenait pas à remuer des souvenirs encore trop douloureux.

Quelques informations furent soufflées, avant que Do Jin ne fasse parvenir une paire de couteaux papillons à sa belle. Elle ne rechigna pas, les rangeant à des endroits stratégiques. Un petit baiser fut déposé aux lèvres du jeune homme, qui esquissa un sourire rapide à ce geste de tendresse. Masque redressé, son attention se reposa sur la rue, encore calme.

Ce ne fut qu’une petite dizaine de minutes plus tard qu’un groupe d’individus se dessina à l’horizon. Et à vue de leur démarche, ces gens n’avaient rien de citoyens lambdas. Il retourna son regard vers Suyin : « Prête ? » murmura-t-il avant de focaliser à nouveau toute son attention sur la rue. « Faudrait que t’arrives à faire diversion. Tente de les faire te suivre jusqu’à là-bas. » expliqua-t-il en pointant un angle au bout de la rue. « J’attendrai là-bas. J’veillerai au loin au cas-où quelque chose se passe mal. » assura-t-il. « Ça ira ? »

« Je crois bien avoir entendu quelque chose : y a un garage que Tao avait pris pour l’endroit de stockage en gros. Celui de Shen peut-être. » Répond-t-elle avec un peu de difficulté, c’est que son Coréen n’est pas encore parfait. Elle devrait un jour apprendre le Chinois à Dojin, histoire que ça facilite parfois leur communication. Suyin a souvent peur que ce fossé de langage les éloigne un jour. Qui sait ? Ça peut être chiant d’avoir une petite-amie qu’on ne comprend pas dans certaines situations. Après avoir rangé ses nouvelles armes, remercié à sa façon son petit-ami, la Chinoise observe avec minutie la rue devant elle dans un silence total. Enfin, des individus s’approchent et ceux-ci ne semblent pas être de gentils agneaux sans défense, loin de là. La voix de Do Jin perturbe le silence qu’ils avaient installé quelques minutes auparavant. « Prête. » déclare-t-elle avec conviction. Il faut que Do Jin et elle les attrape. Elle écoute les instructions que lui donne le jeune homme. Alors elle devra servir d’appât. Plus que de la peur, Suyin ressent de l’excitation à l’idée de coffrer au moins l’un de ces criminels. Elle ose un sourire timide au brun avant de hocher la tête de haut en bas. « Bien sûr ! » Elle attend alors que Do Jin rejoigne l’endroit où il devra attendre avant de se mettre en route à son tour vers l’endroit de sa toute nouvelle mission. Plus elle s’approche des hommes, plus elle est apte à identifier ce qu’ils portent. Du matériel pour crocheter, pour percer même, puis certains ont des poignards, et l’un porte même une batte de Baseball. Néanmoins, elle ne voit aucunement le dénommé Shen. Mais après tout, avec cette obscurité et les cagoules ainsi que les masques qu’ils affichent ne permettent pas très bien de définir un visage dans son ensemble et correctement. Enfin, c’est le moment de se faire entendre ! « Yah ! Vous vous préparez à faire quoi là ?! » Elle s’approche alors que le groupe se stoppe pour mieux la dévisager. L’un d’eux s’avance vers elle pour la pousser violemment. La demoiselle tombe alors sur les fesses. Vexée et honteuse, elle attend qu’il s’approche encore pour lui faire un joli croche-pied et le faire tomber au sol. Néanmoins, les autres se mettent à accourir vers elle. Elle se redresse donc rapidement tandis que celui à terre – et qui semble être le chef du groupe – leur ordonne de l’attraper et de la tailler en pièce. Bingo ! C’est ainsi qu’elle se met à courir, faisant mine d’avoir peur – quoiqu’elle ne soit pas si téméraire que cela et que la peur se faufile tout de même quelque peu – vers l’endroit désigné plus tôt par Do Jin. Néanmoins, dans la précipitation, elle ne voit pas de suite Do Jin et une fois arrivée à l’endroit prévu, elle se demande quoi faire. Résolue, elle s’arme de ses couteaux papillons et se prépare à en découdre dès que son binôme fera apparition.

Les explications de Do Jin firent échos chez sa petite amie, qui expliqua qu’elle se souvenait en effet d’une histoire de garage utilisé par l’organisation… Le jeune homme n’était pas dupe et se doutait que les terroristes devaient avoir une paire de lieux à disposition. Mais la concordance était telle qu’il en était convaincu ; ils parlaient bel et bien du même endroit. Maintenant, la véritable question restait de savoir si Shen avait été forcé ou si quelques avantages en retour l’avaient fait céder… Do Jin n’en savait foutrement rien. Et comme il l’avait dit à Suyin ; qu’il ait été clean avant n’empêchait pas le fait qu’il ait mal tourné à la fin de la guerre.

Leur quiétude fut bientôt perturbée, quand l’objet de leur sortie pointa enfin le bout de son nez ; trois hommes cagoulés. Do Jin donna quelques indications à Suyin, qui acquiesça. Aussitôt, le jeune homme sortit de sa cachette, faisant en sorte de ne pas être à découvert, pour rejoindre l’endroit qu’il avait montré à Suyin. Il se dissimula derrière un muret qui offrait un parfait angle mort. Sortant l’épaisse matraque qu’il avait pour habitude de prendre avec lui lors de leur patrouille, il se teint aux aguets, attendant de voir sa petite-amie arriver, probablement poursuivie par quelques-uns des cambrioleurs.

Il ne tarda pas entendre les échos de pas précipités. Suyin passa à toute allure. Do Jin brandit sa matraque, près à frapper. Sitôt le premier homme passe, un violent coup est asséné en travers du visage, faisant basculer le type en arrière. Il adressa un rapide regard à sa co-équipière, qui semblait saine et sauve. Petit mouvement de tête pour lui dire que c’était du bon travail, il reporta toute son attention sur les cambrioleurs. L’un d’entre eux était au sol, le nez en sang, probablement cassé sous le coup qu’il avait pris. Restait les deux autres, visiblement prêts à en découdre. Quand l’un tenta de se ruer en avant, prenant visiblement Suyin pour cible, Do Jin mit sa jambe de côté, faisant tomber le type au sol. « Su, immobilise le ! » dit-il d’une voix forte à l’intention de la jeune femme. Mais son attention dut bientôt être toute reportée sur le dernier type debout, sentant un coup s’abattre sur sa joue. Par chance, c’était pas celui qui avait une batte de base-ball – et visiblement, il n’avait pas encore eu le temps de sortir un couteau. Sans réfléchir davantage, Do Jin bondit sur le type, l’entraînant dans une violente chute au sol, bataillant tant bien que mal pour garder le gars immobile – typiquement le genre de cas où il se disait qu’il serait sage de prendre quelques sérieux cours d’art martial ou de close combat. Quand finalement l’autre type terminé joue au sol, écrasé sous le point d’un Chaser maladroitement affalé et essoufflé par une panique passagère, Do Jin remarqua que… « Merde ! » jura-t-il. Il reporta son intention vers sa petite amie. « L’autre a eu le temps de se faire la mal. » Effectivement ; l’homme au nez cassé n’était plus là. Mais au stade où ils en étaient, c’était probablement plus sage pour eux de se contenter de leur deux prises ; courir après l’autre ne servirait pas à grand-chose, sauf peut-être perdre une autre de leur cible. Do Jin préféra donc voir le bon côté des choses ; ils ne seraient pas sortis pour rien. « Rien de cassé pour toi ? » demanda-t-il à Suyin, tout en appuyant sur les épaules du type sur lequel il était toujours assis pour le maintenir tête au sol.

Il y a trop d’action pour que Suyin puisse suivre. Elle se sent un peu dépassée alors elle obéit sagement quand Do Jin lui demande d’immobiliser le gars au sol. Néanmoins, son sang ne fait qu’un tour lorsqu’elle voit son petit-ami se faire frapper. Inquiète, elle ne lâche pourtant pas sa proie et soupire, rassurée, quand le Coréen se redresse pour se venger du porteur de coup. Elle ne peut soutenir cette vie, et son regard dévie parfois vers l’ailleurs, l’assaillant maintenant par une clé de bras et le poids de la jeune femme sur son dos. « Fais attention… » Murmure-t-elle plus pour elle-même que pour Do Jin, ayant trop peur de le distraire et qu’il se prenne un mauvais coup. Pendant ce temps, elle ne fait aucunement attention à l’homme qui s’échappe. « On le retrouvera t’en fais pas ! » tente-t-elle de le rassurer, la voix légèrement couverte par le masque qu’elle a recouvert juste avant de servir d’appât. Elle décroche une paire de menotte de sa ceinture afin d’encercler les mains du criminel. Elle en prend une autre afin de la lancer à son petit-ami histoire qu’il coince aussi le sien. Subitement, elle remarque que son assaillant est évanoui alors elle le se lève et le tire contre le mur. Elle le bâillonne et attend que Do Jin en fasse de même. « Je vais bien… » Elle s’approche d’un brun avant de lui caresser la joue tendrement – en faisant attention à ce que le criminel encore éveillé ne les voit pas. « Mais toi tu t’en es prit plein… Tu as mal ? » C’est qu’elle se sent coupable, de ne pas l’avoir aidé. « On… On appelle les Engagés ?»